Les jockeys enfants devront maintenant courir par temps froid et sur des routes glissantes ^{CEFR B1}

Le gouvernement mongol a récemment levé l'interdiction des courses de chevaux au printemps, une décision qui soulève beaucoup de controverses. La participation d'enfants jockeys, âgés de 5 à 13 ans, est monnaie courante en Mongolie, mais cela pose de sérieux risques pour leur sécurité. Depuis 1996, plusieurs jockeys enfants ont perdu la vie suite à des accidents lors de ces courses. De plus, les courses en hiver et au printemps, souvent glissantes et froides, augmentent la probabilité de chutes.

Bien que le gouvernement ait fixé un âge limite de 12 ans pour participer, cela n'élimine pas les dangers potentiels pour les jeunes au-dessus de cet âge. Les enfants jockeys, qui proviennent souvent de milieux modestes, souffrent également d'une mauvaise rémunération et manquent d'un soutien scolaire adéquat, ce qui soulève des préoccupations d'exploitation.

Les défenseurs des traditions équestres mongoles soutiennent que le maintien de ces courses est vital pour la culture de leur pays. Cependant, de nombreux critiques affirment que protéger le patrimoine culturel ne doit pas se faire au détriment de la vie des enfants. La situation actuelle soulève donc des questions éthiques sur les intérêts économiques et politiques derrière ces décisions.